Retour à mon blog une année de péripéties professionnelles et de beaux défis! Pour mon grand retour, cette fois-çi, je vous parlerai des sans-papiers. Pas des immigrants illégaux qui traversent la frontière sans avoir rempli les formalités administratives requises, mais des gens (surtout des femmes) qui par amour, compassion, générosité, manque de temps ou simplement, par négligence ou ignorance, ne prennent pas la peine de mettre sur papier certains accords ou arrangements faits avec des proches. Parfois, ces arrangements mal faits, bien que faits de bon coeur, finissent par leur coûter un bras et une jambe.
Il vous est sans doute arrivé de prêter de l'argent à un ami ou un membre de la famille en vous disant que celui-ci serait remboursé sans problème et qu'il était inutile de procéder à une entente écrite puisque vous entreteniez de bonnes relations. Or, à moins que la somme ne soit dérisoire, il est fort possible que vous vous mettiez les pieds dans les plats ou même, vous vous placiez en situation précaire advenant le cas où le montant prêté représenterait une somme importante. Prenons par exemple, le cas de cette veuve qui a vu ses économies s'envoler au nom de l'amour et l'autre qui court également à sa perte, toujours au nom de l'amour.. Eh! Oui l'amour s'il rend parfois aveugle, fait parfois perdre la tête.
La première, une dame d'âge mûr, qui avait eu la douleur de perdre son conjoint quelques mois auparavant d'un cancer. Malgré sa maturité, elle avait acheté une résidence avec son conjoint de fait donc sans être mariée avec ce dernier et sans que celui-ci ait ajouté une clause testamentaire, en cas de décès tant qu'au legs de ladite résidence. Si elle pu avoir sa part, elle a cependant, dû racheter la part de son conjoint, qui fut dévolue à sa fille unique (car l'homme est décédé sans testament) pour pouvoir continuer à l'occuper. Vivant de revenus modestes, cette transaction l'a mise dans une situation fâcheuse.
La deuxième victime de l'amour aveugle, elle, a rencontré un nouvel homme, quelques mois après le décès de son mari. Elle a fréquenté ce denier, durant environ 9 mois. Agée de 50 ans et croyant avoir rencontré le grand amour, car monsieur étant on ne peut plus attentionné et beau parleur de surcroît, elle lui faisait souvent de petits et gros cadeaux avec le montant forfaitaire du fonds de pension de son défunt mari. Le soupirant, bien qu'attachant, tout en refusant de venir cohabiter avec elle, (ce qui fut peut-être la seule bonne chose qu'il eüt fait pour elle, après tout) lui demanda à ce qu'un imposant garage à deux portes et tout autant d'étages soit construit sur son terrain. Ce qu'elle fit, sans hésiter. Or, le belâtre, l'a quittée quelques semaines après la fin dudit garage qui n'a jamais servi, sans lui dire qu'il était déjà marié et que non, il ne faisait pas de camionnage la fin de semaine, mais qu'il allait plutôt rendre visite à son épouse et ses enfants. Et vlan! La pauvre dame a investi une partie de son héritage dans un garage qui ne lui servira jamais en plus de voir son évaluation municipale augmenter et parrallèlement, le compte de taxes.
De grâce, mesdames et parfois, messieurs, cessez de vous faire emberlifiquoter pour éviter de rester seul. Sinon, faites des documents officiels, cela ne vous fera pas mourir, vous savez!
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