samedi 29 mars 2014

Inviter le printemps à l'intérieur avec un jardin de fines herbes



Mis à part la virée magasinage virtuel et en magasin pour l’achat de bottes de caoutchouc ultra «fashion» qui viendront ensoleiller mon quotidien au cours des prochaines semaines, j’ai décidé de faire entrer le printemps dans la maison plutôt que de l’attendre bêtement et surtout, en rageant. J’ai le privilège de résider à quelques minutes de marche d’un centre de jardinage où je mets régulièrement les pieds pour traquer l’hiver et la froidure. Aussi, j’ai décidé que cette fin de semaine, je partirai à la recherche de verdure pour dynamiser mon intérieur.  Comme je suis une jardinière en herbe qui adore cuisiner, mais que Dame Nature fait fi de mes demandes exaspérées de beau temps pour procéder aux semences de mon véritable jardin car tout ce qui pousse présentement, ce sont des flocons, j’ai décidé de prendre les choses en main et que j’aurais un jardin de fines herbes à l’intérieur, sur une tablette, à l’abri des minets, évidemment.


 Rien de plus pratique que d'avoir un jardin de fines herbes à l'intérieur puisque non seulement permettent-ils d'apporter une touche de verdure à votre intérieur, mais ils apportent en plus, saveur et parfum à vos petits plats.  Ils sont un moyen très facile de rehausser la saveur de vos mets, mais s’avèrent en même temps un bon investissement car en un court laps de temps, vous économiserez sur l’épicerie en choisissant vos herbes fraîches à la maison et vous les aurez toujours à portée de main. Les jardins de fines herbes sont faciles à faire pousser à l'intérieur et exigent très peu de soins.




Il existe une grande variété de fines herbes qu’on songe au basilic, à l’origan, à la ciboulette, à la sage, au romarin ou même, à la menthe le choix est vaste et devrait suffire à combler les fins palais. La plupart peuvent pousser à l'intérieur sur le bord d'une fenêtre. Vous n’avez qu’à vous procurer de jeunes pousses  ou encore, de faire germer une sélection de graines. Choisissez les fines herbes que vous préférez évidemment, mais aussi, celles qui proposent un fin mélange de saveurs subtiles et qui bien sûr, supportent bien la cuisson. 

Au chapitre du contenant, il faut voir qu’à peu près n’importe quel contenant fera l’affaire pour autant qu’il soit étanche à l'eau. Toutefois, les poteries dont la profondeur varie entre 6 et 12 pouces, munies de petits trous au fond demeurent les meilleurs choix.  Vous pouvez donc laisser aller votre imagination et laisser le designer d’intérieur en vous, s’adonner à cœur joie aux plaisirs de la déco pratico-pratique. Osez les mélanges audacieux pour déclencher les soupirs d’admiration chez vos invités.  Vous pouvez choisir de planter différentes fines herbes dans un plus gros contenant ou encore, les planter dans des petits pots individuels. N'oubliez pas, cependant, d'étiqueter vos contenants pour connaître le contenu. 



En ce qui a trait aux soins des fines herbes, il convient d’utiliser un terreau riche en nutriments mais surtout, bien drainé. Ajoutez du compost ou de la mousse horticole pour aider les fines herbes à s'enraciner solidement. En ajoutant régulièrement de la farine d'os, des engrais organiques, vous en encouragerez ainsi, la croissance. N’oubliez pas non plus de conserver les fines herbes humides

Il faut garder humides les jardins de fines herbes. Cependant, évitez de trop les arroser. Les fines herbes n'aiment pas croître dans du terreau détrempé. Arrosez donc modérément. En fait, si vous arrosez trop, vos fines herbes pourraient flétrir ou perdre leur saveur.  Arrosez donc en petites quantités et vérifiez le terreau avant d'arroser.

Finalement, votre jardin de fines herbes à l'intérieur devrait recevoir suffisamment de lumière. Lorsque c'est possible, placez les fines herbes sur le bord d'une fenêtre ensoleillée ou près d'une fenêtre donnant au sud, afin qu'elles puissent recevoir énormément de soleil. Plus vous couperez vos fines herbes, plus elles pousseront. C’est donc une invitation à savourer les délices de ce petit jardin improvisé.



mercredi 26 mars 2014

Mon côté «girly» et le printemps



Dans ma présentation sur la page couverture de mon blog, je vous avoue avoir un petit côté «girly». J'en profite donc pour vous faire voir ce petit côté «sucré» de ma personnalité à l'approche du printemps qui tarde à se montrer le bout du nez.  Selon les dires d'Environnement Canada, celui-ci devrait daigner se pointer vendredi mais sous forme d'averses, il faudra donc prévoir adapter nos tenues en conséquence. D'emblée, je dois avouer que le printemps est ma saison préférée bien que j'adore aussi  l'automne. Ces deux saisons sont l'occasion d'exprimer notre personnalité de manière très versatile car on peut jouer des jeux de superpositions de vêtements légers et douillets, tout autant que combiner les textures légères et les tissus laineux et faire des «mix and match» de couleurs estivales que de couleurs plus sombres. Bref, de quoi ravir les imaginatifs Verseaux comme moi. 

Ceci dit, il va falloir adapter les tenues en conséquence et nonobstant le fait que je sois littéralement «heel over head» en amour avec mes bottes doudounes Sketcher's achetées juste la semaine dernière, car les miennes avaient rendu l'âme, il est hors de question de patauger dans les flaques d'eau avec mes sandales, mes ballerines ou même, mes souliers de course ultra-légers. La marcheuse en moi qui parcourt plusieurs kilomètres quotidiennement veut le faire avec style, voyons, mais pas question de mouiller mes petons après les avoir dorlotés dans mes bottes doublées ultra féminines à pompons. 

J'ai donc décidé de lorgner du côté des bottes de caoutchouc, pas celles qui donnent un look de cultivateur car je dois quand même rendre visite à mes clients, là et la plupart de leur place d'affaires est dans la grande ville de Montréal, pardon. Je ne veux surtout pas avoir l'air d'un «campion». 

Toujours est-il que j'en ai déniché quelques paires sur le web mais aussi, dans une boutique pas loin de chez moi. Je vous présente donc mes coups de coeur  et comment j'ai l'intention de les porter pour mes rencontres professionnelles, mais aussi, pour les weekends et lors de mes escapades citadines.

Je vous présente donc ces looks pour patauger avec style.
free | boots | surrender | freedom | letting go | beach | give it back to the ocean | you, me and the sea | www.republicofyou.com.au
Un look pas pudique du tout pour les vacances
5 Ways To Wear Rain Boots | theglitterguide.com
Un petit look «clean» mais amusant grâce au rouge vif de ces compagnes de marche

Hunter Boots Weather with Black Leather Hanbag | FASHION KITE
Une pure folie aubergine pour les weekends

Hunters and Chanel
Pour aller magasiner ou siroter un café
Distressed skinny jeans, white button down, cool cargo vest, black rain boots, awesome tote!  LUV this!
Pour la vie de tous les jours
black sweater, black skinny jeans, green army jacket, rain boots, chunky jeweled necklace, large black purse
Pour rencontrer un autre scrib comme moi ou un média créatif, pourquoi pas?
How to Style Rain Boots
À réserver au client des «Ailes»
green hunters
Des couleurs pour ensoleiller un jour de pluie



Bref, moi qui, ado, daignais mettre mes bottes de caoutchouc parce que c'était «pas cool», je cours, de ce pas, m'en procurer car je sens que j'en aurai bien besoin à la très prochaine fonte des neiges, surtout que l'eau des voisins descend par gravité dans ma rue et maintenant, je ne crois pas que j'aurai l'air fou avec un style comme ça, d'autant plus que comme dans la chanson, ces bottes sont faites pour marcher...

mardi 25 mars 2014

L'image des personnalités publiques féminines véhiculée par les médias




Pour continuer dans la même veine, soit l’image de la femme dans les médias, je me permet de vous rappeler que ceux-ci sont bien sévères à l’égard de l’image projeté par la femme et plus particulièrement, à l’égard des femmes qui ont osé épousé une profession traditionnellement destinée aux hommes mais surtout, à l’égard de celles qui sont des personnages publics soit les politiciennes. Si personne ne semble s’offusquer du fait que certains candidats politiques affichent des rondeurs abdominales proéminentes, plusieurs ont osé commenté le fait que la Première Ministre ne soit pas «top shape» car elle aurait, selon leurs dires,  (des collègues masculins) des rondeurs. Malgré le fait que je ne sois pas souvent d’accord avec les manières de gouverner de Madame Marois, est-ce qu’on peut s’entendre pour dire que s’attaquer au physique de quelqu’un comme argument politique ou pour commenter des décisions politiques, c’est faire preuve de bassesse et ça démontre surtout, qu’on est à court d’arguments?

J’ai lu, sur le site web d’un journal que je ne nommerai pas car je ne veux pas m’exposer à des poursuites, qu’on osait dire que la PM ne pouvait évidemment pas contrôler un pays car elle ne peut même pas contrôler son propre poids. C’est assez «cheap», disons. Par contre, le valeureux confrère semblait dire que l’adversaire bedonnant avait une bonne panse parce qu’il passait plusieurs heures attablé à régler des dossiers.  C’est assez bas de gamme comme argument et surtout, très sexiste.  Qu’est-ce qu’on veut vraiment? Un pétard qui sort d’en-dessous des jupes à maman et qui n’est même pas capable de gérer l’allocation versée par Papa et Maman ou une femme d’âge mûr qui a au moins  gérer son propre chèque de paye?  

En furetant sur le web, j’en arrive à un bien triste constat. Lorsque les médias «analysent» (le mot est bien fort) l’image projetée par les femmes publiques, ils sont somme toute, peu flatteurs. On dira de la première dame qui n’a pas pris soin de retoucher son maquillage ou de sa coiffure qu’elle est négligée et qu’elle ne prend pas soin d’elle-même, mais de son pendant masculin qui a les traits tirés ou les cheveux décoiffés qu’il a sûrement beaucoup de travail et que par conséquent, il n’a pas de temps à perdre avec des détails aussi futiles. 

Même chose pour les tenues portées par les femmes publiques, qui oserait dire que certains ministres ventrus portent leur complet savamment boutonné pour cacher leur embonpoint? Personne, voyons mais on ne se gêne pas pour vilipender les tenues des candidates aux élections. Un chroniqueur a osé dire que Françoise David s’habillait au Village des valeurs. Franchement, quand on ne connaît rien à la politique parce qu'on n'a aucune formation dans ce domaine, on se la ferme.

J’ai aussi constaté à la suite de ma petite recherche sur le web que les robes portées par la défunte mairesse de Québec, Madame Boucher en avaient fait baver plus d’un. Ce que j’ai lu sur le site web d’un grand quotidien et daté du 14 juin 2006 était inconvenable. Je rapporte donc ici les écrits dudit quotidien : « La robe portée par la mairesse Boucher au moment de sa rencontre avec Jean-Pierre Raffarin, président du comité français des fêtes du 400e, est «franchement de mauvais goût», selon Jean Airoldi, designer de mode et chroniqueur à TVA. La robe si elle est colorée certes, est pourtant griffée Yves Saint-Laurent et  Airoldi est vraiment sans pitié en ajoutant : «C'est vraiment années 1980. Les souliers de ballet sont laids, je ne sais pas d'où ils sortent». 

Si les goûts ne se discutent pas, ce n’est pourtant pas une raison pour dénigrer les capacités de quelqu’un à gouverner ou à diriger une entreprise,  ni à effectuer une saine gestion de crise par exemple, n'est-ce pas cher designer à la tenue toujours impeccable?  Une crise de vedettariat au sein d'un conseil municipal c'est plus difficile à gérer qu'une crise de couple car on ne peut mettre fin  à leur mandat de manière impromptue.

Madame Boucher était reconnue pour son savoir-faire et sa rigueur et même si ses tenues étaient tout autant colorées qu’elles, elle était respectée et plusieurs municipalités ont mis leurs drapeaux en berne le jour de son décès, la mienne inclus et ce, même si nous étions des «maudits Anglais». Pourquoi alors s’en prendre aux fringues de ces dames? On dit que l’habit ne fait pas le moine et heureusement, c’est vrai. Malheureusement aussi je dois l’avouer car on retrouve parfois de drôles de moineaux sous le veston cravate.

En terminant, j’aimerais ajouter que l’interprétation du caractère féminin dressé par certains médias me laisse pantoise. Pourquoi une femme qui exprime bruyamment son opinion pète-t-elle une coche et qu’on dit qu’elle est hystérique alors qu’on dit d’un homme que lui, il a du caractère?  Faudrait qu’on m’explique avant que je pète la mienne et qu’on me traite d’hystérique ou de Martineau en puissance car encore une fois, je suis amèrement déçue du traitement réservé aux femmes dans les médias…

lundi 24 mars 2014

Gabrielle : Un éloge à la différence malheureusement teinté de mépris



Avez-vous remarqué que notre société se targue d’être l’une des moins discriminatoires au monde? Combien de fois, entend-on les bien penseurs dire que le Québec c’est l’endroit où on intègre le mieux ceux qui sont différents?  De bien belles paroles, oui mais quand il est question de passer de la parole aux actes, le discours est tout autre, surtout dans la monde télévisuel.  

Je sais de quoi je parle car j’ai été à même de le constater « de visu » parce que j’ai fait une incursion dans le cruel monde de la télé, il y a quelque temps. Pas dans les normes : trop âgée. Ouf! 48 ans et déjà trop fanée? Je suis restée sonnée et je trouve que c’est assez ordinaire comme excuse.  Surtout me faire dire qu’à 110 livres, il surtout  ne faut pas que j’engraisse sinon j’aurai  l’air d’un boulet.  C’est  assez délicat comme remarque, n'est-ce pas?  Être diplomate ou faire preuve de charité chrétienne ne fait décidément pas partie de son cv, malheureusement.  Le monsieur en face de moi est beaucoup plus âgé que moi, et certains le qualifierait même de  « mononcle » mais moi je n'utilise pas ce langage là, je suis trop polie. Il a pourtant le visage bien plissé, et le crâne assez dégarni. Mais ce n'est pas grave car c'est un homme et que ces éléments-là, ça ne compte pas à la télé car c'est un membre de la gent masculine.

Je complète pourtant une maîtrise, je ne suis pas complètement illettrée quand même, et des entrevues, j’en ai faites plus souvent qu’à mon tour comme enquêteur dans les différents ministères.  C’était mon quotidien, mais ça ne compte pas tout ça car ce qu’il faut aujourd'hui dans les médias, c’est être jeune et jolie, (même si je ne me considère pas laide pour autant et que d'autres m'ont confirmé que je ne l'étais pas) mais surtout, se contenter bêtement de faire ce qu’on te dit même si cela implique que tu n’aies pas l’expérience nécessaire ou que ton langage soit digne d'un ado boutonneux en pleine crise et plus encore, que tu ponctues le bulletin de nouvelles d’expressions pas du tout professionnelles comme « genre » ou « rapport » ou encore, « Tsé! ».  Mes pauvres oreilles! Je crois que je vais attraper une otite langagière,vite la zapette.

J’ai décidé de changer de chaîne et de visionner des infos dignes de ce nom, même si un ami m’a gentiment traitée de snob parce que je syntonise « l’autre chaîne » mais là où je veux en venir, c’est au cas de la jeune comédienne Gabrielle Marion-Rivard. Gabrielle souffre d’une déficience intellectuelle et a tout de même réussi à jouer brillamment un rôle au cinéma québécois et je dois avouer que je la trouve pas mal bonne, non seulement comme comédienne, mais aussi comme communicatrice. Le sourire contagieux, le regard qui pétille et pas la langue dans sa poche, cette femme différente m’épate. 


Cette jeune fille mérite toute notre admiration (en tout cas, elle a la mienne) car elle a dû faire face à des préjugés toute sa vie et elle part de beaucoup plus loin que toutes ces comédiennes-là, Gabrielle. Gabrielle, n’a pas été au Conservatoire d’art dramatique pas plus qu’elle n’a suivi de cours de diction ou de cours en communication. Elle a tout simplement été elle-même et a joué avec ses tripes. L’autre jour, interpellée par un journaliste à la télé, lors d’une soirée dédiée aux artistes,  Gabrielle a dû livrer une entrevue en direct. Aie! Aie! Aie!  J’entends déjà les gens bourrés de préjugés et les « pas gentils » dire qu’elle ne devait pas être « ben ben bonne » à cause de son handicap.  J’avoue que je n’en croyais pas mes oreilles. Même pas besoin de mettre des bouchons pour les protéger des énormes accros à la langue française. J’en suis restée bouche bée car Gabrielle, elle s’exprime  très bien même si certains disent qu’elle n’a pas de filtre.

Je lui lève mon chapeau à Gabrielle car elle m’a épatée et moi, il m’en faut beaucoup pour m’épater en communication car je suis très exigeante au grand désespoir des gens qui m’entourent. En plus, je suis accro aux mots et allergique aux fautes d’orthographe et aux erreurs langagières. Gabrielle s’est exprimée avec brio et je dois avouer qu’elle n’a absolument rien à envier à certains animateurs ou journalistes débutants qui bafouent à l’écran. Quelle présence! Pourquoi alors, ne fut-elle pas en nomination dans se catégorie?  Pourquoi pensez-vous? Parce qu’elle ne correspond pas aux exigences de « Télécino » qui exige de nous qu’on soit très photogénique mais « bebête » pour se fondre dans le moule de la réalité télé et non dans celui de la téléréalité.  Voyons donc, c’est absurde!  Se priver du talent de quelqu’un parce qu’il n’est pas dans les normes dictées par les médias, personnellement, je considère que c’est tout à fait ridicule et que les gestionnaires qui valorisent ce genre d'attitude ne mérite que mon mépris. 

Gabrielle, moi je t’encourage à continuer dans cette voie et à poursuivre tes rêves car tant que des gens comme toi se battront contre les préjugés, ceux qui ne correspondent pas aux modèles dictés par les médias pourront rêver. 

Pour ma part, je compte bien m’inspirer de Gabrielle et faire ma place où elle se doit d’être faite dans le milieu moins branché mais plus sérieux du monde des affaires avec des hommes et des femmes  qui n’en auront que pour mes compétences et non, pour la taille de mon bonnet de soutien-gorge ou ma jeunesse. D'ailleurs, ces entrepreneurs  au MBA bien senti ne me regardent jamais de haut et sont bien contents de pouvoir compter sur moi car ils apprécient mes talents de rédactrice spécialisée dans le domaine de l'administration des affaires et des finances. Ils apprécient aussi mon expérience passée à éplucher des états financiers.

Personnellement, je préfère avoir les bonnets de soutien-gorge moins remplis mais le cerveau bourré de connaissances, sans artifices. Et pour le monsieur qui a fait des commentaires sur mon physique ingrat de 110 livres et mon âge encore plus ingrat, je lui dirai qu’il y a une certaine justice sur cette terre car on finit tous par vieillir et que le jour où j’en aurai marre de la taille de mon soutien-gorge qui me donne l’allure d’une jeune fille, je pourrai sortir les feuillards de mon compte bancaire pour remédier à la situation mais que malheureusement,  pour ses nunuches, les greffes de cerveau n’existent pas.  Je pourrai donc continuer à travailler, moi. 

En passant, cher monsieur,  mon blog est lu par des gens de toutes origines car j'ai des lecteurs en provenance de huit pays, et même des pays émergents, moi. Je suis déjà à l'heure de la mondialisation alosr que toi, tu es toujours local?  Est-ce que des auditeurs polonais ou allemands visionnent ton bulletin de nouvelles, toi? Je parie que l'acronyme qui compose le nom de ta station, ils croient que c'est l'acronyme de la taxe sur la valeur ajoutée. Sur ce, je tire ma révérence et j'espère qu'un jour, il se rendra compte que les connaissances,  l'expérience et surtout, les aptitudes ça ne s'achète pas et que c'est censé venir avec le « package deal » quand on embauche un employé. Malheureusement, ça n'apparaît pas par magie.