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Hier soir, pendant mon périple à la patinoire, alors que j’effectuais
plusieurs tours à l’heure comme les compteurs électriques des délinquants du
quartier, je me suis surprise à réfléchir
aux économies engendrées par les restrictions électriques imposées par
les penseurs de l’édifice à gros Q (sic) ayant
pignon sur le boulevard René-Lévesque. La société d’État et ses acolytes
étatiques font-elles des économies en agissant de la sorte? Mais nous, les consommateurs, avons-nous un
impact réel en termes de collaboration mais aussi, individuellement et monétairement? Qu’est-ce qu’on y gagne?
Loin de moi l’idée de partir en guerre contre l’Hydro-Québec
mais cet état de chose a vite fait de me ramener à mes antécédents de
bachelière en administration des affaires. Même en patinant, en joggant ou en pédalant,
je gère, je calcule, je planifie. Mon cerveau en pleine ébullition et moi
cogitons aux notions chèrement acquises lors de notre passage à la fac d’admin.
Quand je dis chèrement acquises, je songe bien sûr, à toutes ces sommes sagement
investies dans ma formation, mais aussi, aux nuits blanches passées à étudier
parce qu’il faut bien s’occuper de bébé en revenant de l’université. Et quand je vous parle de bébé, non, je ne
parle pas d’un grand bébé de 22 ans qui attend patiemment que sa douce vienne
lui masser le dos mais je parle d’un bébé qui, aujourd’hui est âgé de 22 ans, et qui attend
que sa douce maman vienne lui masser le
dos pour qu’il s’endorme. Un bébé qu’il faut changer de couche, un bébé qui
perce ses dents, qui a des coliques et qui dort dans un lit en-dessous duquel
loge un monstre. Un bébé qui finit la nuit dans votre lit entre papa et maman
et qui, si lui dort bien à ce moment-là,
vous martèle de coups de pieds et vous empêche de dormir.
Ça coûte cher les études universitaires et pas seulement en
argent et en intérêt sur les prêts
étudiants, mais ça vous oblige à occuper un emploi à temps partiel, à faire des
économies de bout de chandelle, à dire non aux sorties entre amis, à couper
dans les dépenses, à faire vos travaux de session toute seule parce que l’horaire
de bébé et celle de vos collègues de classe ne coïncident pas. Toutefois, ce qui coûte le plus cher c’est de
manquer des gros pans dans la vie de votre enfant parce que vous êtes trop
occupée à travailler, à faire vos travaux et à jongler avec tout ce tourbillon
d’activités. Par contre, vous apprenez à gérer vos priorités et vos finances
aussi car on ne roule pas sur l’or quand les deux parents sont des parents
étudiants. On apprend à la dure mais c’est formateur autant que les principes
de finance qu’on nous inculque à grands coups de théories et de travaux
interminables.
C’est connu tout le monde ne gère pas ses finances de la
même manière comme dans la fable de Jean de La Fontaine. Toujours, il y aura des cigales dépensières à outrance, incapables de mettre un sou noir dans leur bas de laine mais aussi, des
fourmis économes cachant des petits lingots d’or sous leur matelas et qui les feront
fructifier comme de véritables magnats de la finance. C’est pourquoi, je
me propose de partager ma passion pour l’administration avec vous mais surtout, quelques trucs et astuces pour
économiser. Rien de compliqué et rien qui ne fera de vous un Bill Gates en puissance
mais des trucs pour mieux vivre avec ce que vous avez dans vos poches. Et vous,
êtes-vous cigale ou fourmi?
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