Je m’excuse à l’avance pour ce
billet car je suis consciente qu’il écorchera les oreilles de certaines
personnes, mais je ne peux m’empêcher d’avoir une montée de lait vis-à-vis ce
nouvel épisode du feuilleton M*A*S*H, version électorale. Vous
vous souvenez de cette télésérie satyrique militaire dont les lettres signifiaient Mobile
Army Surgical Hospital? Pour moi,
actuellement, c’est Mobile Abomination
Starting Hallucinations.
Non, mais comment suivre la
cadence de cette marche militaire dirigée par madame Marois et qui, terminera son
parcours, le 7 avril prochain? Compliqué,
dites-vous? Je me demande si mon plus
que lointain cousin, le général Dallaire, dirigeait ses bataillons ainsi. Gauche,
droite, gauche, droite… Les vétérans ont quitté ou sont cloués à leurs
fauteuils? Pas grave, on sort les
fantassins, les petits révolutionnaires qui arboraient fièrement leur carré rouge (le rouge : couleur de
la feuille d’érable de notre drapeau
canadien) durant le printemps érable.
Tiens! On vire du rouge au bleu, tout à coup. C’est ce que j’appelle le «guidounage» politique et que d’autres, appelleront de l’opportunisme. Parlant de printemps érable, il n’y pas que les érables qui ont coulé, cette année-là, l’encre aussi. Rappelez-vous, les articles de journaux qui prenaient des airs de livres pour enfants. «Martine prône la gratuité scolaire», «Martine demande le gel des frais de scolarité en scandant sur une casserole». Comme on dit, l’argent n’a pas d’odeur, qu’il vienne des prêts et bourses ou de la caisse du PQ.
Tiens! On vire du rouge au bleu, tout à coup. C’est ce que j’appelle le «guidounage» politique et que d’autres, appelleront de l’opportunisme. Parlant de printemps érable, il n’y pas que les érables qui ont coulé, cette année-là, l’encre aussi. Rappelez-vous, les articles de journaux qui prenaient des airs de livres pour enfants. «Martine prône la gratuité scolaire», «Martine demande le gel des frais de scolarité en scandant sur une casserole». Comme on dit, l’argent n’a pas d’odeur, qu’il vienne des prêts et bourses ou de la caisse du PQ.
Il me semble que ça ferait un nouveau
tome à ma collection de livres de Martine : «Martine vire son capot de
bord et moi, je m’emmerde» ou encore, «Martine tente d’expliquer à la FEUQ que
c’est bien de dégeler les frais de scolarité et de couper dans les crédits d’impôt
pour études postsecondaires» .Toutefois,
Martine, elle va se rendre compte, à la fin de sa campagne, que ça fait mal quand ça dégèle, autant que
chez le dentiste. Ça fait surtout mal à
l’orgueil.
Au cours de la dernière campagne
électorale, la première dirigeante féminine du bataillon péquiste clamait haut
et fort qu’elle ferait du Québec un pays prospère qui se distinguerait dans la
création d’emplois. Pire, qu’elle continuerait de creuser dans les tranchées
commencées par l’ennemi en développant le plan Nord. La manne de l’emploi n’est pas passée en
Estrie, en tout cas. À preuve, j’ai été obligée de créer mon propre emploi et
90% de ma clientèle est montréalaise. Je
comprends mal pourquoi une «no name» comme moi, mis à part le fait que j’ai une
formation universitaire en administration, ait réussi à créer de l’emploi au
Québec et à intéresser les gros de la métropole quand, la PM dispose de toutes
les tribunes publiques pour faire savoir qu’elle veut faire travailler le
Québec. Il y en a eu quelques créations
d’emploi, mais au mirobolant salaire horaire de 10.15$, de quoi se nourrir
convenablement et surtout, accroître la motivation des salariés.
La PM se devait donc de sortir l’artillerie
lourde pour se racheter, comme on dit. À court de munitions? Pas d’AK47? Pas
grave, on sort le bazooka, modèle PKP, le modèle qui en fera baver aux
Caquistes, aux Libéraux, à Québec Solidaire,
mais surtout, aux gros bras de la FTQ.
Aussi, bienvenue dans le monde de la désinformation et je ne suis pas
non plus certaine que les collègues du consortium vont être aussi neutres qu’à
l’habitude. Il ne faut pas oublier que le patron se présente aux élections, ça
cloue le bec de n’importe quel Martineau, ça. Et pour reprendre les paroles de
mon ami, Louis, pourquoi ne pas nommer PKP, Ministre de l’emploi et de la
solidarité sociale, tant qu'à y être? Si cela se produit, je vous prédis que Rambo va se
présenter comme député au prochain scrutin.
Bref, après avoir discuté de la présente campagne électorale avec mon fils, qui étudie en politique
internationale, celui-ci m’a avoué que la campagne actuelle est dirigée comme
une république de bananes, « made in Quebec », pardon, fabriquée en sol québécois, parce que les
termes en anglais ne font pas partie du vocabulaire paulinien. Comme ce vaillant jeune homme n’a pas la
colonne molle comme Pauline, prête à faire des courbettes pour s’attirer des
voix, il s’est rapidement senti interpellé par le contexte politique actuel et
ensemble, nous avons regardé sur le web si des formations politiques avaient
toujours des places disponibles dans notre circonscription. Car, comme il l’a dit si bien : « Je ne
peux être pire que ceux qui sont déjà en place».
Sur ce point, j’avoue qu’il a
entièrement raison, mis à part notre député sherbrookois au fédéral, Pierre-Luc
Dusseault et le candidat caquiste de notre circonscription, Philippe Girard, il y a bien peu de gens qui se présentent en politique avec une
formation en politique, en Estrie. Malheureusement, pour lui, aucune place
disponible. Et qu’aurait-il choisi,
pensez-vous? Pas les clowns, comme notre ex Patapouf national car j’ai perdu
mon emploi deux fois plutôt qu’une à cause de lui, pas le PQ, non plus, parce
que comme plusieurs étudiants, il n’en a rien à cirer d’une matante qui «varge
sur des chaudrons» pour te poignarder avec son couperet dans le dos, deux ans plus
tard. La CAQ? Il ne sait pas, il ne connaît pas assez le programme et là, il jouerait
dans les plates-bandes d’un autre étudiant en sciences po, car on habite la
circonscription de Sherbrooke.
«Il me resterait quoi, alors?», qu’il me
demande. Je le regarde du haut de mes
quarante printemps et plus, lui qui n’en est qu’à son vingt-et-unième, travaillant, persévérant, ne reculant jamais
devant rien, athlète accompli, à qui un professeur de première année avait dit
qu’il ne finirait jamais son secondaire et solidaire à son meilleur ami (depuis
l’âge de 6 ans) qui a traversé bien des mauvaises passes et là, il ne me vient
qu’un mot : «DEBOUT», l’ancien slogan de QS.
Madame David, si vous cherchez un
candidat persévérant, honnête, qui a une
formation en politique et qui ne courbera pas l’échine, j’ai celui qu’il vous
faut. Là alors, vous pourrez remettre votre ancien slogan sur vos pancartes
électorales et en prime, vous aurez un beau bonhomme très représentatif de
votre parti car lui, il n’est pas comme votre principale adversaire, lui, il se
tient DEBOUT!
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