lundi 28 avril 2014

Mince, le facteur ne sait pas lire et le service de traitement des plaintes fait la sourde oreille...

Détenir un diplôme de secondaire 5, c'est vraiment la base pour obtenir un emploi, de nos jours. Toutefois, avec ce type de diplôme  il est plus qu'incertain que vous occuperez un poste bien rémunéré sauf si vous tentez votre chance chez Postes Canada.  C'est pourtant ce qu'on exige des postiers à cette société d'État. 

Cependant, force est de constater qu'avec la distribution postale dans mon quartier, j'en arrive à la conclusion que soit la nouvelle méthode d'enseignement du français est pourrie, soit mon facteur est un véritable cancre car il ne sait pas lire. Je dirais même qu'il est dyslexique en plus, car il inverse les numéros civiques.

Source: La Presse
Au diable comment peut-on embaucher quelqu'un qui ne sait pas lire quand il s'agit vraiment d'un critère de base pour occuper le poste de facteur? Et il ne s'agit pas d'une erreur de lecture mais bien d'une situation qui perdure depuis au moins un an et demi.


Notre quartier est desservi par des boîtes communautaires ce qui ne nécessite que peu de déplacements de la part des postiers, sauf lorsqu'ils ont à livrer des colis auquel cas, ils livrent à domicile. La première bévue du facteur a eu lieu il y a environ un an et quelque mois, au moment où j'attendais le paiement d'un client qui me paye habituellement rubis sur l'ongle. Comme j'use de diplomatie avec ma clientèle, j'ai attendu trois mois avant de réclamer mon dû. Mon client m'explique alors que le chèque a été livré par Express Post comme il le fait à chaque fois. Il prend même la peine de numériser le bordereau de livraison et de me le transmettre par courriel. Cela faisait plus de deux mois que l'article avait été livré mais je ne l'ai jamais reçu. Mon client a donc choisi d'émettre un nouveau chèque.

Quelques semaines plus tard, un homme sonne à ma porte et me tend un paquet en m'expliquant qu'un colis qui m'était destiné a été livré chez lui, sur le parvis. Or, ce voisin réside au même numéro civique mais sur la rue voisine. Comment peut-on se tromper de rue quand leurs toponymes ne se ressemblent en aucun point? Figurez-vous que le monsieur est revenu la semaine dernière et qu'il y a quelques semaines, une autre voisine, résidant à deux pas de chez moi, a reçu mon colis en provenance de Bell, pourtant bien adressé. Ce sont des colis livrés à la porte, il me semble que c'est l'évidence même! Heureusement que mon nom et mon adresse étaient inscrits sur le colis que le monsieur est venu me porter car sa dulcinée n'aurait pas trouvé drôle qu'il offre un collier serti d'un coeur à une voisine pas mal plus jeune que lui...


Mon périple postal ne s'arrête pas là. L'an dernier, j'ai reçu le remboursement d'impôt de mon voisin de droite et l'autre jour, la carte de crédit de celui de gauche. Devant tout ce service on ne peut plus merdique, j'ai décidé de porter plainte auprès du service concerné comme je l'avais fait l'année dernière, la première fois. J'ai porté plainte par téléphone et par courriel avec preuve à l'appui pour les colis livrés à la mauvaise adresse et savez-vous quoi? Je n'ai reçu aucune réponse de la part de leur encore plus nul service à la clientèle.

J'en arrive donc à la conclusion que Postes Canada ne doit pas cesser la livraison du courrier à domicile car il est fort gênant pour quelqu'un qui bâcle son travail de se faire apostropher par un client au vu et au su de tous lorsqu'on peut livrer le courrier dans la mauvaise boîte en toute impunité.  Autre constat: on devrait rehausser les standards d'embauche des facteurs et exiger à tout le moins qu'ils fournissent la preuve de leurs résultats scolaires au moins pour le cours de français. Sans cette norme minimale, pouvoir marcher des heures durant ne sert strictement à rien sauf à faire rager les citoyens. Force est d'admettre, qu'un tel comportement résulterait en un congédiement au privé mais que chez Postes Canada, on peut recevoir un beau chèque jumelé à un important fonds de pension sans livrer la marchandise.





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