lundi 26 mai 2014

Talons hauts et mini, c'est le pied pour fureter au Grand Prix

Vue sur la Sainte-Catherine


Amateurs de moteurs vrombissants, de foule bigarrée, de mondanité et de jet-set,  le Grand Prix débarque à Montréal, les 6, 7 et 8 juin prochains. Non, je ne vous parlerai pas de ces puissants engins rutilants qui déclenchent des rêves de p'tit garçon enfouis dans votre subconscient, mais plutôt de minis et de talons hauts. Déçus? Vous ne devriez pas, pourtant, car c'est l'occasion rêvée pour vos yeux, de déambuler sur les superbes jambes de ces dames. 

Qui dit Grand Prix, dit « poupounes », évidemment.  Non, je ne suis pas une « poupoune » qui court les paddocks à la recherche d'attention de la part des pilotes qui eux, ont déjà toute l'attention qu'il faut et non, je ne suis pas non plus, le genre de fille qui arbore fièrement un tee-shirt de Ferrari en brandissant un drapeau noir et blanc. Je suis plutôt une maniaque de minis et de talons hauts doublée d'une ex-vendeuse de chaussures qui aime l'animation de la rue Crescent entourant le Grand Prix,  tout autant que la vingtaine de paires de chaussures qui trônent en-dessous de son lit.

Au Grand Prix, il n’y a pas que la course, la ville entière s'anime et s’agite! Des gens de partout dans le monde arrivent à Montréal avec un seul et même objectif: profiter au maximum des 72 heures qu’ils y passeront!  C'est aussi, les restos et les terrasses qui débordent de gens et les magasins qui restent ouverts jusqu'à 23 heures, le samedi. C'est aussi l'occasion de se mettre sur son 36 pour aller fouler le bitume des  rues Crescent et Sainte-Catherine devenues piétonnières pour l'occasion.


L'an dernier, Chéri m'a convaincue d'aller faire une incursion au sein de cet univers jet-set, le temps d'une soirée.  J'étais convaincue que cet univers n'était pas pour moi, même si, j'aime les bagnoles. Convaincue encore plus, parce que je ne suis pas une « poupoune », mais bon, pourquoi ne pas lui faire plaisir, après tout.  Bref, une visite sur le web m'a vite fait comprendre que je dois sortir mes plus beaux atours,  même pour aller marcher. Ça y est, me voilà qui ose enfiler une mini à bretelles noire avec un perfecto pour aller marcher au centre-ville de Montréal. Mais dilemme, que vais-je me mettre dans les pieds?  Des ballerines, sans doute. Oh! que non! Chéri me fait vite signe que je serai beaucoup plus « class » avec des escarpins à talons hauts.  Bon, j'acquiesce tout en lui disant j'aurai sûrement l'air totalement à côté de la « track » affublée ainsi mais, si c'est pour lui faire plaisir, j'assume.
Mes inséparables qui ont beaucoup voyagé

Et vous savez quoi? Je suis contente de lui avoir fait plaisir car non, je n'étais pas dans le champ et j'avoue que je ne me suis jamais sentie aussi « poupoune » de ma vie car même à mon âge, j'ai réussi à détourner les regards de ces messieurs,  même ceux de l'âge de mon fils. Avouez que ça fait un petit velours, non?  Voici donc ces fabuleux souliers qui même s'ils me font parfois pousser des gémissements plaintifs parce qu'ils me serrent les petons, je ne me déferai jamais. Oh! que non. Il va falloir me passer sur les pieds pour que je les abandonne.
Les fabuleuses que j’ai hâte d'enfiler mais que le facteur n'a pas encore livrées

Les fameuses chaussures du Grand Prix

Celles qui doivent être livrées en même temps que leurs compagnes
Elles vont me rendre malade. Je dois les avoir
Mes passe-partout dont je ne saurais me passer

jeudi 22 mai 2014

Une mini en maxi

Le confort total pour le week-end
Je l'avoue, je suis mini donc pas très grande. En fait, je mesure 1,50m,  mais pas très enrobée, non plus, je fais du 2 ans,3 ans, c'est selon où j'achète mes vêtements. Bref, je ne correspond en rien aux critères imposés par les magazines, d'autant plus que ma jeune vingtaine est déjà loin derrière. J'avoue toutefois, que depuis quelque temps, la mode me fait envie. Je suis chanceuse, j'ai un bon patrimoine génétique. Je peux encore me permettre de porter des robes courtes mais classiques parce que je m'entraîne et que malgré ma petite taille, j'ai des jambes d'enfer.  Cependant,  j'ai découvert, il y a quelque temps,  l'envers de la mini: la robe maxi: un pur délice pour vaquer à ses occupations dans le confort le plus absolu.

La robe maxi, c'est le passe-partout idéal quand on est pressée et qu'on cherche comment agencer sa tenue. Nul besoin de se casser la tête, parce qu'il n'y a qu'à trouver des accessoires en fonction de son humeur et du moment.  Hop! Le tour est joué. De plus, la maxi est acceptée dans la grande majorité des milieux de travail, contrairement à la mini.

Portée seule et avec des sandales à talons plats, elle est tout à fait confo et convient aux journées chaudes de farniente, surtout, si elle est à dos nageur ou munie de bretelles. On opte pour un modèle sobre, à porter avec une sandale de type mule (jamais de talons aiguilles) pour le bureau et on y ajoute un veston. Nous voilà prête à abattre beaucoup de boulot confortablement, reste qu'à retirer le veston pour le 5 à 7 et à y ajouter des accessoires clinquants et massifs pour avoir l'air dans le coup. Elle s'adapte également bien aux weekends même un peu frisquets car elle peut être portée avec une veste en jeans ou un cardigan. On peut même tricher et la métamorphoser en jupe à l'aide d'un chemisier ou d'un chandail savamment coordonné.

Bref, elle convient à à peu près tous les types de silhouettes et même les menues comme moi, pour autant qu'on choisisse un tissu adapté et pas trop lourd. Il est à noter que la jupe maxi fait le même effet sauf qu'elle exige un peu plus d'imagination pour l'appareiller avec un haut assorti.  Pour terminer, je vous invite à faire le maxi plein d'idées en provenance du site polyvore.
Un look qui convient au bureau

Obstinément romantique

Un look hyper vitaminé

Pour une sortie entre amis

Pour une soirée en amoureux


Un look qui sied bien aux températures fraîches mais aussi, au bureau

lundi 19 mai 2014

Tête à chapeaux: pour se protéger ou pour du style à bas prix

Une multitude d'idées inspirantes

Aujourd'hui, j'ai choisi d'opter pour un billet plus léger que les précédents, question de divertir mon lectorat qui est composé autant de gens sérieux ou rigolos que de fashionistas aguerries ou juste ce qu'il faut.  J'ai donc choisi de vous parler de couvre-chefs. Hé! Oui, à la suite d'une malheureuse insolation que j'ai subie la semaine dernière, gracieuseté de Galarneau, de qui je ne me suis pas méfiée en travaillant en provenance de mon balcon mais aussi, de ma tignasse aussi fine que celle d'un bébé. Bref, un coup de soleil qui m'a foutu un méchant mal de bloc mais un joli teint, par exemple. J'ai donc décidé de brandir l'arme fatale: pas l'auvent certes, mais un chapeau pour protéger mes pauvres méninges endolories parce que ça compose mal avec une migraine. 

Les chapeaux, foulards et bandeaux sont autant de manière d'avoir du style que de se protéger des agressions du soleil ou de parer sa chevelure joliment ou même, de protéger sa mise en plis lors d'une escapade en décapotable, sans vider sa tirelire. À moins d'être résolument sportive et d'avoir besoin d'une casquette, je dirais qu'en général, deux chapeaux, maximum trois, suffisent à accessoiriser une garde-robe. Deux modèles de base s'imposent: le romantique à large rebord ou un modèle plus passe-partout, un peu garçonnier. Choisissez-les de couleur neutre comme naturel, marine, blanc ou noir,  de manière à pouvoir les coordonner avec le plus de tenues possible. Bien sûr, vous pouvez les porter seuls mais aussi, il est possible de les personnaliser et de leur donner du caractère en les ornant de fleurs, d'un ruban, d'un foulard ou même, d'une broche. Ce faisant, votre couvre-chef deviendra très polyvalent et vous aurez du style pour pas cher du tout. 

Quant aux foulards, ils se déclinent en nombreux motifs, textures et tissus et sont plus que versatiles. Ils servent tour à tour de serre-tête, à porter de multiples façons autour du cou ou sur les épaules, ils peuvent aussi nous protéger du soleil, façon gitane, enjoliver un chignon ou une queue de cheval, devenir ceinture ou bracelet ou même, accessoire pour enjoliver le sac à main ou le chapeau, selon ses dimensions. 

Finalement, le bandeau ou bandana, qui bien que moins polyvalent que les autres accessoires, peut retenir les mèches rebelles lors de l'entraînement ou conférer un look de princesse aux irréductibles romantiques. De plus, comme tous ces accessoires sont indémodables, ils constituent un bon investissement et peuvent parfois se retrouver sur les tablettes du magasin à un dollar. Voici donc quelques idées tirées du site Pinterest et qui, j'espère vous donneront envie de vous protéger du vent et du soleil sans pour autant, négliger la coquetterie. 

Classy et racé à la fois avec une jupe, une robe ou un pantalon noir
Pure romance!

Tout simple mais aisément personnalisable
I luv this bandana hairstyle!
Deux modèles faciles à réaliser pour les sportives pressées
Le « must » pour donner du punch mais aussi, pour les soirées printanières un peu fraîches.

jeudi 15 mai 2014

Tous à la potence: Haro sur la façon de traiter des prévenus

C'est triste ce qui est arrivé dans ma ville natale, le 6 juillet dernier, à un point tel, que j'ai décidé d'en faire l'objet d'un travail de session pour un cours  dont l'intitulé est Grands reportages et dont j’attends toujours que Monsieur André ait terminé la correction pour tenter de le vendre à un média sérieux. Ce que je trouve encore plus triste toutefois, c'est la manière dont on  traite les travailleurs de la MMA qui ont été mis en accusation relativement à cette tragédie.


Si certains médias ont relaté les faits avec intégrité et respect, force est de constater qu'après avoir épluché tous les journaux et consulté  tous les bulletins de nouvelles diffusés sur le web et la télévision, certains en ont tout simplement fait un cirque médiatique.


L'accès au tribunal est public, à moins  d'une ordonnance de huis-clos. Or, je conçois mal qu'on donne des laissez-passer à des invités triés sur le volet. Ce n'est pas le gala des artistes, à ce que je sache.   De plus, l'annonce en grande pompe de la mise en accusation d'individus dont la responsabilité relève d'un employeur qui n'a lui-même pas été mis en accusation pour ses erreurs et omissions, me laisse pantoise.  Comment peut-on déroger à la responsabilité des maîtres et des commettants?   Il est tout à fait odieux que les travailleurs portent tout le blâme de la tragédie.


À ce qu'on nous a appris à la faculté de droit, lors de mon bref passage, la présomption d'innocence est un droit garanti par la Charte des droits et libertés et tant que jugement n'a pas été rendu, ils sont innocents jusqu'à preuve du contraire. Or, une nouvelle rédigée sur un site web a indiqué que les coupables sont passibles de la prison à vie. Or on n'est pas coupable tant que jugement n'a pas été rendu, à ce que je sache.

Pire encore, un média a clamé haut et fort que le jury serait choisi parmi la population méganticoise. Ouch! Comment peut-on diffuser une chose pareille, je comprend mal que les infos diffusées ne soient pas validées par un conseiller juridique ou à tout le moins, par un patron. Goodbye, le droit à un procès juste, équitable et surtout, impartial! Un droit fondamental pourtant prévu à la Charte.  Imaginez le triste spectacle quand le procès a lieu dans la même ville et que les jurés sont des citoyens qui ont perdu un membre de leur famille, un collègue, un ami, une résidence, un emploi ou simplement, leurs repères. Il sera pratiquement impossible de trouver des jurés impartiaux à des kilomètres à la ronde dans une région tricotée serrée.

On traite ces hommes comme on le faisait au Moyen-Âge. Pire encore, on les envoie à la potence ou comme Jeanne-D'Arc, sur le bûcher. Qui va jouer le rôle de Ponce Pilate?  Seront-ils des Marie-Madeleine qu'on va lapider sur la place publique? Nous ne sommes plus au Moyen-Âge et la Loi du Talion n'est pas admise en droit contemporain. Par contre, ce qui est admis, c'est l'ignorance crasse de certaines personnes...

mardi 13 mai 2014

Journaliste inc. vendrait ses services

L'été approche et je commence à m'ennuyer de la présence de collègues, pas que je n'aime pas mes clients mais j'aimerais bénéficier de l'énergie des collègues. La vie de pigiste n'est pas tous les jours facile car certains recruteurs, qui n'ont toujours pas compris, ont l'impression que tu vis dans un monde de rêve à pelleter des nuages et à mener une vie de bohème. Bref, ils n'ont aucune notion que tu es un entrepreneur et que tu dois vendre tes services et adopter un créneau particulier pour atteindre ton marché cible. Hum! Mon vocabulaire commence davantage à ressembler à celui d'un administrateur qu'à celui d'un journaliste. Ils n'ont pas la moindre idée non plus, que quand tu es entrepreneur, tu es autonome et qu'on n'a pas besoin de te dire quoi faire car tu es déjà loin de la ligne de départ quand lui, il commence à peine à se réveiller. Il n'a pas la moindre idée, non plus, que tout trotte vite dans ta tête car tu dois planifier, diriger, gérer et coordonner ton entreprise et non seulement t'asseoir sur ton steak en attendant d'être assigné à un événement. Bref, je n'aime pas du tout ce genre de gestionnaire qui te regarde de haut et crache sur ton expérience connexe plus que suffisante alors que tout ce qu'il recherche c'est le culte de la jeunesse et de l'inexpérience (sic). 

Je suis tout à fait consciente que mon parcours n'est pas banal: bacc en administration des affaires, assorti d'une maîtrise en comm et d'une vaste expérience d’enquêteur dans les institutions publiques et parapubliques de même, que dans le domaine municipal. Cela ne ferait-il pas de moi la candidate parfaite pour couvrir la Commission Charbonneau, surtout que j'ai parmi ma clientèle, l'Association des ingénieurs municipaux du Québec et que j'ai rédigé un mémoire pour eux, aux fins de ladite commission?  Il semble que non. D'autant plus que j'ai l'hérédité journalistique dans les veines car mon père fut un journaliste respecté dans sa carrière et que le frère de ma mère, lui, est la voix journalistique de la région la plus connue du monde depuis le 6 juillet 2013.


En connaissez-vous beaucoup vous, des journalistes qui, a l'âge de 6 ans, avaient déjà couvert un incendie majeur, arpenté les couloirs du Palais de justice en attendant que les procureurs daignent répondre aux demandes médiatiques, fait le tour des événements judiciaires nocturnes avec les policiers et qui,  à 8 ans avaient déjà passé pas mal de temps dans une station de radio ou inventé des bulletins de nouvelles dans la vieille télé désuète du sous-sol ou qui,  après seulement le premier trimestre en première année lisait les journaux au lieu de lire les aventures du Petit chaperon rouge. En connaissez-vous qui ont rédigé pendant toute la durée de leurs études secondaires des nouvelles dans le journal de leur école? Ou des journalistes de 3ème année du primaire qui se font dire que la rédaction qu'il ont remise au professeur a été écrite par son père parce que le français y est impeccable et qu'il n'y a aucune faute dedans? Je suis certaine que non. Moi, j'ai vécu tout ceci parce que mon père était pigiste à ses débuts et que j'ai couru les événements avec car à l'époque, les garderies à 7.00$ n'existaient pas.

Faut pas dire non plus, à la dame qui se tient devant l’intervieweur, qu'elle n'a aucune expérience dans les interviews quand elle a à son actif un minimum de 600 interrogatoires en tant qu'enquêteur dans le ministère que tout le monde redoute. J'avoue qu'à ce moment, je m'ennuyais cruellement de mon ancien poste parce que je crois que je l'aurais passé à tabac et qu'il aurait vite compris que la dame au Revenu, elle pose des questions plus pointues que ses reporters et auxquelles ça te tente pas pantoute de répondre... Bref, mon expérience tient plus du journalisme d'enquête à laquelle on assortit une pénalité et un gros trou dans le porte-feuilles que des chiens écrasés, bref, une version JE bonifiée parce que t'as pas besoin de la Loi d'accès à l'information pour obtenir tous les documents que tu veux. 

Faut pas dire non plus à la dame, qu'elle possède une connaissance insuffisante de la région quand elle y est née, qu'elle a fait une étude socio-démographique de la MRC du Haut-St-François, qu'elle a monté un dossier de 46 pages sur la pire tragédie ferroviaire du Canada, qu'elle connaît la MRC de Memphrémagog beaucoup plus que lui car elle a été l'adjointe d'un maire qui était dans tous les comités et qu'elle a été la mère du maire du plus beau village du monde pendant 4 ans avec le privilège d'être son attachée de presse, surtout quand on embauche une personne pour qui la ville de Sherbroooke se résume au campus de l'UdeS. 

Bref, tout pour vous dire que mon entretien d'embauche s'est déroulé comme une mauvaise comédie de série B et que j'avais  l'impression de faire rire de moi et d'avoir l'air d'une bête curieuse plutôt que d'une candidate.

Lorsqu'on m'a demandé ce que je souhaiterais le plus pour objectif de carrière, je leur ai répondu que j'aimerais beaucoup être journaliste d’enquête pour l'Agence QMI et on m'a répondu que c'était que des personnes d'exception qui pouvaient y aspirer. Ce n'est pourtant pas ce que mon ancien patron m'a déjà dit que j'étais?




samedi 10 mai 2014

Les « puckés » de la vie : Quand Maman et Papa sont là sans y être vraiment

Je viens de terminer, il y a quelques jours déjà, la lecture du roman d'Anaïs Barbeau-Lavalette,  « Je voudrais qu'on m'efface » et je dois avouer que bien que ce ne fut pas un grand chef d'oeuvre littéraire, il n'en demeure pas moins, que je repasse constamment certains passages dans ma tête et plus particulièrement, en cette fin de semaine de la Fête des mères. 

Il s'agit de l'histoire de trois enfants de 12 ans vivant dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve, un des quartiers les plus défavorisés de Montréal. L'une d'eux,  Mélissa, est en charge de ses deux petits frères parce que sa mère préfère se prostituer pour se procurer de la drogue. Kevin, lui,  n'a qu'un univers: celui des jeux vidéo et des matchs de lutte de son père: un chômeur. Quant à Roxane, mésadaptée socio-affective, elle trouve refuge dans sa passion pour la musique et la Russie, pour oublier la violence familiale et les beuveries de sa mère. Tous ont en commun la misère sociale, financière, mais surtout, affective.   Ce sont des jeunes assoiffés d'amour, mais aux parents démunis, inaptes, à qui la vie ne fait pas de cadeaux et qui, par ricochet, ont un bien mauvais départ dans la vie. Impossible d'être insensible à ces écrits, surtout quand on a déjà vécu dans le  « bronx » de Sherbrooke et qu'on partait le matin, conduire son fils à l'école avec ses vêtements proprets et sa boîte à lunch remplie d'aliments nutritifs alors que plusieurs petits copains de classe étaient vêtus de manière inconvenable ou ne mangeaient pas à leur faim.

Je sais que ce n'est pas la faute de ses bouts de choux s'ils vivent dans des conditions parfois précaires mais plusieurs d'entre eux n'avaient l'attention de leurs parents que lorsqu'ils faisaient la pluie et le beau temps à l'école alors que d'autres, n'avaient que pour références culturelles cette chère boîte à  « léguminer » (lire téléviseur)  et que pour plusieurs d'entre eux, la seule fois où leurs parents leur adressaient la parole dans la journée était vers 17h30, moment où les  « Awèye Rentre icitte (juron)... sinon tu souperas pas », pullulaient. Bref, des enfants à qui la vie n'avait pas fait de cadeaux tout autant qu'à leurs parents. J'avais presque oublié cette époque depuis que je réside dans un beau quartier, comme on dit par chez nous.

Heureusement, qu'il y avait le bon samaritain du service de garde en milieu scolaire, Serge, les parents bénévoles, René qui faisait la bonne soupe-repas avec ses ingrédients personnels pour les écoliers au bedon qui criaient,  les voisins aimants et les professeurs de vocation, pour montrer à ces enfants que les adultes, ce ne sont pas que des gens qui ne s'intéressent qu'à toi que quand tu fais du mal ou que tu as des mauvaises notes. Les adultes, ce sont aussi des personnes sur qui tu peux compter quand tu as le goût de pleurer ou de tout lâcher, ou quand tu ne comprends pas dans tes cours, pour souligner tes bons coups ou quand tu as besoin d'un peu d'encouragement dans les moments difficiles. Car si le monde n'est pas facile pour ceux qui vivent dans ce qu'on appelle des bonnes familles, imaginez le désarroi de ceux qui vivent dans la misère et pas seulement la misère financière, la misère humaine, tout court. Imaginez le désarroi de celui qui se tourne vers un parent inapte à l'aider.

N'oubliez pas que tous n'ont pas la même chance et que les enfants apprennent par l'exemple.  Et cela n'est pas une question de richesse monétaire mais d'empathie et de croire en l'autre, à son potentiel. Aux parents qui sont mal pris, de grâce, allez chercher de l'aide car si votre vie n'est pas celle que vous souhaitiez, n'imposez pas le même type de futur à votre progéniture. Si vous faites partie des chanceux, qui, comme moi, ont connu une enfance heureuse,  et que vous voyez l'un de ces enfants, accordez-lui votre attention et n'hésitez pas à lui donner quelques mots d'encouragement car votre attitude pourrait faire une grande différence dans son avenir. Devenez donc une maman ou un papa de cœur. 

Sur ce, je souhaite une bonne fête des mères à toutes et même aux papas qui jouent les deux rôles mais plus particulièrement, à la mienne, à mes sœurs et à mes tantes et cousines, qui sont toutes des mamans et /ou  des mamans de cœur...

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mardi 6 mai 2014

La politique rend l'homme semblable à la bête

Voici un petit texte humoristique pimenté de sources sérieuses que j'ai eu envie d'écrire en regardant mon chat se prélasser au soleil

Mon chat se prélasse sur mon lit, sur mon divan, sur ma chaise longue, sur le bord de la fenêtre au soleil à longueur de journée. Il s'attend à ce que je le nourrisse, que je le sorte de temps à autre, et que je change sa litière.  Bref, il mène une vie de pacha. En le regardant aller, je me suis demandée les rôles qu'occuperaient les animaux s'ils devaient travailler. 

Évidemment, en examinant les activités de mon félin, je me suis dit que ceux-ci seraient probablement fonctionnaires, sénateurs ou pire encore, gouverneur général. Mis à part les chats errants qui seraient sûrement travailleurs au salaire minimum car ils triment dur toute la journée pour une maigre pitance.

Les chiens tant qu’à eux, occuperaient des fonctions associées à la sécurité pour les chiens de garde, soit policiers (je sais que ça fait cliché ) mais les golden retrievers et Saint-Bernard seraient respectivement travailleurs sociaux ou psys et médecins.

En ce qui concerne les fourmis et les abeilles, ce seraient elles, qui feraient rouler l'économie car elles sont des travailleuses acharnées et organisées. Elles correspondent tout à fait au profil d'entrepreneur. Pour ce qui est des magnats de la finance, ils seraient représentés par les requins et les avocats, par les rapaces. Désolée chers ex-confrères de classe mais cela nous ressemble en tous points. Finalement, les braves étalons construiraient nos maisons (d'accord, j'entends vos petits rires narquois) grâce à  leur musculature. 

Tout cela pour vous dire que des étudiants au doctorat et des chercheurs se sont penchés sur ce fait. Et leurs conclusions n'ont rien pour déclencher l'hilarité. D'abord, Vicki Hearne, une dresseuse de chiens et de chevaux devenue philosophe, se demandait pourquoi les chiens rapportent toujours le bâton à quelques mètres de là où on l’exige.  Selon elle, il s'agit d'une manière de donner à l’humain une mesure de la limite de l’autorité que le chien est prêt à concéder. Donc un chien, ça négocie. Ouf! 

Tant qu'aux moutons, les chercheurs les ont comparés aux politiciens en campagne électorale. Selon leurs observations, les moutons se tiennent en groupe (équipe électorale et partisans), se suivent et se bagarrent tout au long de la période du rut pour des problèmes de dominance. Hum! Cela ressemble étrangement à la dernière campagne avec un léger bémol toutefois, car un loup s'était glissé dans la bergerie. 

En revanche, la nomination des ministres ressemble davantage à la constitution d'un troupeau chez les vaches. Car on doit faire appel  à des collaborateurs externes:  le cultivateur chez les vaches et un conseiller politique pour le cabinet.  L'organisation s'y ressemble en tous points car, pour constituer le troupeau, on doit veiller à équilibrer le nombre de mâles et de femelles, laisser les animaux s’organiser de la manière dont eux-mêmes pensent qu’il faut s’organiser, leur donner de l’espace, et attendre patiemment que les liens se tissent.  Les vaches feraient également preuve de mauvaise volonté face à leurs adversaires tout comme certains politiciens. Une chercheuse de l'Université de Liège, en Belgique, Vinciane Despres, a démontré que les ruminants aiment provoquer des malentendus et que la notion de coopération leur est inconnue. Si individuellement, elles font preuve d'une certaine intelligence, collectivement en revanche, elles agiraient bêtement.

Toujours selon la même chercheuse, elles seraient tricheuses et feraient semblant de ne pas comprendre, refuseraient d’adopter le rythme et les conventions imposés, testeraient les limites, pour des raisons qui leur sont propres et strictement à leur avantage. Elles donneraient aussi l'impression de travailler à  l'unisson alors qu'elles lorgnent du côté du fourrage de leur voisine. Bref, un comportement qui ressemble dangereusement à celui des récipiendaires des enveloppes brunes. 

La Commission Charbonneau ressemblerait-elle à la ferme de Mathurin? Ça meuh... porte à réfléchir sur l'utilisation de tout le foin que fournit l'agence vache à lait, Revenu Québec, et que tout un chacun des «con » tribuables honnêtes engraisse sans répit à chaque année. Si ces cotisations ont valu à certains des années de vaches maigres, force est de constater que plusieurs en ont fait leurs choux gras.  Est-ce pour cette raison que la « vacherie » ?

* Évidemment, il s'agit d'un texte humoristique car personnellement, je connais plusieurs personne qui oeuvrent en politique municipale et provinciale et non, ils n'agissent pas tous comme des bêtes. :)
Source: Wordpress



lundi 5 mai 2014

Soleil rouge ou skinny jeans à la rescousse

Simple confo et amusant


Sexy lady
Entre deux saisons
Racé et élégant

Soleil rouge est un film français tourné en 1971 et mettant en vedette, le canon de l'époque: Ursula Andress. De type «western spaghetti»Soleil rouge comporte des décors arides, des personnages teigneux et patibulaires, des éléments vestimentaires hétérogènes voire même, élimés. Mon  Soleil rouge, à  moi, c'est mon «skinny jean rouge», une arme impitoyable contre la grisaille que Dame Nature nous envoie. Rien à voir avec les vêtements élimés même si pour plusieurs, un «skinny jean rouge» peut semer une certaine hétérogénéité dans une garde-robe classique et qui nous éloigne des décors arides du «western spaghetti» tout en nous donnant ni un air teigneux, ni un air patibulaire, et ma foi, je me sens plutôt canon quand je le porte. 

Donc pour faire un pied de nez à la grisaille, j'ai décidé d'oser et de l'enfiler ce weekend. Comme un pantalon rouge est plutôt voyant, et qu'il s'agit d'une couleur pétante d'énergie, mieux vaut y aller mollo et bien l'agencer, faute de quoi, vous pourriez faire compétition aux clowns du Cirque du Soleil. C'est pourquoi, j'ai choisi de reluquer les suggestions du site Pinterest, question de ne pas trop étourdir ceux qui pestaient contre la météo.Ce n'était pas la première fois que je le portais, non mais à un moment donné, l'inspiration fait défaut. Je parie que mes photos vous font envie et vous inspireront pour combattre cette grisaille qui s'éternise.