lundi 26 mai 2014

Talons hauts et mini, c'est le pied pour fureter au Grand Prix

Vue sur la Sainte-Catherine


Amateurs de moteurs vrombissants, de foule bigarrée, de mondanité et de jet-set,  le Grand Prix débarque à Montréal, les 6, 7 et 8 juin prochains. Non, je ne vous parlerai pas de ces puissants engins rutilants qui déclenchent des rêves de p'tit garçon enfouis dans votre subconscient, mais plutôt de minis et de talons hauts. Déçus? Vous ne devriez pas, pourtant, car c'est l'occasion rêvée pour vos yeux, de déambuler sur les superbes jambes de ces dames. 

Qui dit Grand Prix, dit « poupounes », évidemment.  Non, je ne suis pas une « poupoune » qui court les paddocks à la recherche d'attention de la part des pilotes qui eux, ont déjà toute l'attention qu'il faut et non, je ne suis pas non plus, le genre de fille qui arbore fièrement un tee-shirt de Ferrari en brandissant un drapeau noir et blanc. Je suis plutôt une maniaque de minis et de talons hauts doublée d'une ex-vendeuse de chaussures qui aime l'animation de la rue Crescent entourant le Grand Prix,  tout autant que la vingtaine de paires de chaussures qui trônent en-dessous de son lit.

Au Grand Prix, il n’y a pas que la course, la ville entière s'anime et s’agite! Des gens de partout dans le monde arrivent à Montréal avec un seul et même objectif: profiter au maximum des 72 heures qu’ils y passeront!  C'est aussi, les restos et les terrasses qui débordent de gens et les magasins qui restent ouverts jusqu'à 23 heures, le samedi. C'est aussi l'occasion de se mettre sur son 36 pour aller fouler le bitume des  rues Crescent et Sainte-Catherine devenues piétonnières pour l'occasion.


L'an dernier, Chéri m'a convaincue d'aller faire une incursion au sein de cet univers jet-set, le temps d'une soirée.  J'étais convaincue que cet univers n'était pas pour moi, même si, j'aime les bagnoles. Convaincue encore plus, parce que je ne suis pas une « poupoune », mais bon, pourquoi ne pas lui faire plaisir, après tout.  Bref, une visite sur le web m'a vite fait comprendre que je dois sortir mes plus beaux atours,  même pour aller marcher. Ça y est, me voilà qui ose enfiler une mini à bretelles noire avec un perfecto pour aller marcher au centre-ville de Montréal. Mais dilemme, que vais-je me mettre dans les pieds?  Des ballerines, sans doute. Oh! que non! Chéri me fait vite signe que je serai beaucoup plus « class » avec des escarpins à talons hauts.  Bon, j'acquiesce tout en lui disant j'aurai sûrement l'air totalement à côté de la « track » affublée ainsi mais, si c'est pour lui faire plaisir, j'assume.
Mes inséparables qui ont beaucoup voyagé

Et vous savez quoi? Je suis contente de lui avoir fait plaisir car non, je n'étais pas dans le champ et j'avoue que je ne me suis jamais sentie aussi « poupoune » de ma vie car même à mon âge, j'ai réussi à détourner les regards de ces messieurs,  même ceux de l'âge de mon fils. Avouez que ça fait un petit velours, non?  Voici donc ces fabuleux souliers qui même s'ils me font parfois pousser des gémissements plaintifs parce qu'ils me serrent les petons, je ne me déferai jamais. Oh! que non. Il va falloir me passer sur les pieds pour que je les abandonne.
Les fabuleuses que j’ai hâte d'enfiler mais que le facteur n'a pas encore livrées

Les fameuses chaussures du Grand Prix

Celles qui doivent être livrées en même temps que leurs compagnes
Elles vont me rendre malade. Je dois les avoir
Mes passe-partout dont je ne saurais me passer

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